isocelles fait cohabiter une exposition photographique et des corps en performance. À travers plusieurs chapitres organisés chronologiquement, l’espace d’exposition s’éveille et se réveille avec les performances de plusieurs artistes collaborateurices. Tentant d’explorer leurs archives personnelles et communes, les interprètes tissent entre i.elles un tissus du guérison qui embaume celleux qui s’y déposent. Soutenu.e.s par des blocs en styromousse, les performeur.euse.s explorent la cohabitation entre la force d’un corps dépouillé et la fragilité d’un corps en lutte. Comme un appel à faire entendre ces voix à travers le mouvement du corps, l’oeuvre explore l’image d' un chœur qui explore physiquement les possibilités d’harmonies malgré le chaos et le vide intérieur.

Les photographies de l’exposition sont réalisées à l’argentique et représentent des corps nus qui sont habillés en post production par des broderies de Julianne Decerf. Ces broderies s’écoulent dans tout l’espace, créant une scénographie intime.